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Le Mont Darfer

Le Mont Darfer d'Ejiom Suel à lire sans modération.

En vente chez ediivre.com

montdarf-rec-et-ver.jpg

Le petit nouveau "Au bout du compte"

né le 24 janvier 2011

chez edilivre.com  

Image 8-copie-1

11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 11:16

 

Voilà un texte qu'une amie m'a envoyé pour mon anniversaire... 

 

Si un café t'empêche de dormir.. Si une bière t'envoie directement aux toilettes.. Si tout te paraît trop cher.. Si n'importe quelle bêtise te met en rogne.. Si un léger excès fait monter l'aiguille de ta balance.. Si tu arrives à l'âge des métaux (cheveux d'argent, dents en or, pacemaker en titane)... Si la viande te fait mal à l'estomac, si le poivre t'irrite et l'ail te fait régurgiter.. Si le sel fait monter ta tension.. Si tu demandes au maître d'hôtel une table loin de la musique et des gens.. Si attacher tes lacets te fait mal au dos.. Si la télé t'endort.. Si tu dois te servir de plusieurs paires de lunettes (de près, de loin, de soleil).. Si tu as des douleurs d'origine inconnue.. Si tu as un ou plusieurs de ces symptômes, ATTENTION! C'est sûr, tu souffres d'Helléparthie ! Et oui ! Helléparthie ta jeunesse ! Allez ! Sans rancune ! 

 

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 11:19

Voici un texte qu'une amie m'a envoyé, accompagné de ces quelques mots :

"En ce début d'année où on aimerait que les choses aillent mieux je vous envoie un petit texte à méditer!!!
Bon week-end à toutes. Bisous."

IMGP2736.JPG

Il était une fois un vieil homme assis à l'entrée d'une ville du Moyen Orient. Un jeune homme s'approcha et lui dit :

- Je ne suis jamais venu ici ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?

Le vieil homme lui répondit par une question :
-Comment étaient les gens dans la ville d'où tu  viens ?
- Egoïstes et méchants. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'étais bien content de partir, dit le jeune homme.
Le vieillard répondit :
- Tu trouveras les mêmes gens ici. 

Un peu plus tard, un autre jeune homme s'approcha et lui posa exactement la même question.
- Je viens d'arriver dans la région ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?
Le vieil homme répondit de même :
- Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens  dans la ville d'où tu viens ?
- Ils étaient bons et accueillants, honnêtes ; j'y avais de bons amis. J'ai eu beaucoup de mal à la quitter, répondit le jeune homme.
- Tu trouveras les mêmes ici, répondit le vieil homme.

Un marchand qui faisait boire ses chameaux non loin de là avait entendu les deux conversations. Dès que le deuxième jeune homme se fut éloigné, il s'adressa au vieillard sur un ton de reproche :
- Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la même question posée par deux personnes ?
- Celui qui ouvre son coeur change aussi son regard sur les autres, répondit le vieillard. Chacun porte son univers dans son coeur...


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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 07:20

Il y a très longtemps, il était une fois, un roi qui était le plus riche, le
plus puissant de tous les rois de la terre et de loin, le plus heureux
aussi. Sa reine était la plus belle de toutes les reines et sa fille
unique encore plus belle que sa mère.
Dans une des salles du palais, juste à côté de la salle du trône, se
tenait un âne. Il avait le don de faire des crottes en or !
Et tous les matins, le roi venait ramasser de quoi remplir les caisses
du royaume.

Hélas, un jour, la reine tomba malade, très malade.
« Si je meurs, promettez-moi de ne vous remarier qu'avec une femme
aussi belle que moi.
Je vous le jure, ma reine.
La reine est morte ! »

Quelques temps plus tard, le roi voulut se remarier mais il ne
trouvait aucune femme dont la beauté lui permette de tenir sa
promesse. A moins que... sa propre fille.... A moins qu'il n'épouse sa
propre fille, ce qui déjà en ce temps là, ne se faisait pas.
« Ce n'est pas possible d'épouser sa propre fille! Mais ça ne se fait pas !
Non ! Le chagrin a rendu fou notre roi ! »


 Image 12 
  
Désespérée, sa fille courut voir sa fée marraine.

Image 13 

 

 

 

 

 

« Ne t'inquiète pas, ma fille ! Je connais un moyen d'empêcher ce
mariage. Demande au roi de t'offrir une robe couleur du temps si,
vraiment, il veut que tu acceptes ! »

Le roi convoqua son tailleur et, en deux jours, la tenue était faite.
« Marraine ! Marraine !
Calme-toi ! Maintenant tu vas demander au roi une robe couleur de
lune si, vraiment, il veut que tu acceptes !"   Image 17Mais l« Ne t'inquiète pas, ma fille ! Je connais un moyen d'empêcher ce

mariage. Demande au roi de t'offrir une robe couleur du temps si,

vraiment, il veut que tu acceptes ! »à encore, ce qui semblait impossible, devint réalité, au bout de
quatre jours.
  Demande au roi une robe encore plus vive que le soleil si, vraiment, il

veut que tu acceptes ! »

   Et une semaine après, la princesse l'avait devant elle, brillant du feu de milliers de diamants.

 « Marraine !

Image 10 

 

 

 

 

 

 

 

« Marraine ! Marraine !
Cette fois-ci, nous allons prendre les grands moyens ! Tu vas lui
demander ce qu'il ne pourra jamais t'accorder : la peau de son âne.
Sans cet animal, il serait aussi pauvre que le moins riche des rois. »

Quinze jours plus tard, la princesse vit la peau de l'âne étalée devant
sa porte !
« Il ne me reste plus qu'à fuir ! »
Pour ne pas être reconnue par les gardes, elle se couvrit le visage de
boue et mit la peau de l'âne sur ses épaules.
Image 14

« Personne, jamais, ne te reconnaîtra, sous cette peau d'âne. Si tu veux
retrouver tes robes de princesse, ton miroir et tes bijoux... il te

suffira de claquer des doigts. »De pays en pays, la princesse passa inaperçue et finit par trouver
refuge dans une ferme qui recherchait une fille pour s'occuper des
cochons.
Toute la semaine, elle travaillait comme la plus misérable des
paysannes. Son seul plaisir, le dimanche, était de s'enfermer dans sa
chambre, de se faire belle, vêtue de ses robes de princesse et de
chanter.

Un jour le fils du roi de ce pays là entendit quelqu'un chanter
« Ce chant merveilleux vient de là-bas... ? »
Il se dirigea vers la ferme, s'approcha de la chambre et regarda par
le trou de la serrure.
« Une princesse. Mais qu'elle est belle ! »
Alors, il interrogea les paysans.
« Il n'y a pas de princesse ! Juste une pauvrette... on l'appelle Peau
d'Âne. »
Le prince en tomba malade ...une maladie dont on ne guérit pas,
l'amour. Sa mère se lamentait de le voir ainsi :
« Mon pauvre enfant. Mais qu'est ce qui te ferait plaisir ? »

Et le jour même qui était un dimanche un messager partit
commander la galette. Peau d'Âne, qui avait déjà revêtu sa robe de
princesse et ses plus beaux bijoux, se mit aussitôt en cuisine. Toute à
sa recette, elle laissa tomber une de ses bagues dans la pâte de la
galette.
« Prince, la galette commandée !
Aïe ! Mais ....qu'est ce qu'est c'est que ça ? Une bague ? Qu'on aille
vite me chercher la personne à qui elle appartient. Je l'épouse sur le
champ. »

Et toutes les princesses du pays accoururent pour mettre la bague à
leur doigt. En vain. Bague trop petite, doigt trop gros. Ensuite, ce fut
le tour des duchesses, des comtesses et des baronnes... Certaines
essayèrent de tricher avec des bandages. D'autres envisagèrent de
se faire raboter le doigt mais y renoncèrent tellement ça devait
faire mal. Et le défilé continua : marchandes, paysannes, servantes,
bergères... se rendirent au palais pour essayer cette bague
mystérieuse. Jusqu'au jour où, il ne resta plus que Peau d'Âne.
« Mais qu'attendez-vous ? Allez la chercher ! »

Image 11

Et on la vit arriver, sale, mais d'un sale, avec cette peau... d'âne qui
puait et l'âne et le cochon.
« Approchez.
Elle tendit au prince sa petite main aux doigts d'une finesse
merveilleuse. L'anneau lui allait....
« Ainsi cette bague est à vous. Voulez-vous m'épouser ? »

A son sourire, il reconnut la princesse qu'il avait déjà admirée par le
trou de la serrure. Alors, Peau d'Ane claqua des doigts et se retrouva
parée de ses plus beaux atours.

Mais le mariage d'un prince ne se fait pas comme ça, à la va vite.
Festins, feux d'artifices, il faut prendre le temps de tout organiser.
Il faut aussi lancer les invitations. Les rois des pays voisins voulaient
se déplacer pour ne pas manquer pareille fête. Et dans ces rois, se
trouvait, bien sûr, le père de Peau d'Âne qui avait fini par trouver
femme.  

« Ma chère enfant, béni soit le ciel qui veut que je te revoie. »
Le père et la fille s'embrassèrent.

Quelques illustrations originales. 

Image 18  Peau d ane-5  Peau d ane-3  Peau-d ane. Elle partit la meme nuit dans un joli cabriolet  Peau-d ane. Il vint des rois de tous les pays />  

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 13:38

Comme quoi, on peut avoir la foi en Dieu,  en les hommes et en l'humour des hommes et des enfants de Dieu... 

 

Image-7.png

 


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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 11:37

Tous les cinquantenaires et plus qui liront cet article sauront de quoi je parle...

Une image pour 10 bon-points. J'avais du mal à y arriver. Plein de bon-points pour mes bonnes notes qui repartaient très trop vite dans la boîte en fer de la maîtresse pour mon "bavardage incessant"... Alors quand je réussissais à en avoir une, je vous raconte pas le bonheur ! 

Image 3 2 2 2 2

  Image 3 2 2  Image 3 2 2 2 Image 3 2

 

Il y avait aussi les cartes d'histoire, de Géo, de vocabulaire ou de leçon de choses ... 

Celle de la nuit de la saint Barthelemy fait partie de celles qui m'ont le plus impressionnées... Ce bébé au milieu de la rue sans défense... 

IMGP6383.JPG

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 15:45

 

 

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moi, pour l'instant, je termine cet article, ensuite les enfants et petits enfants rentreront, nous nous préparerons et nous rejoindrons famille et amis pour partager un repas copieux et conviviale...

etoiles-7-pluie-d-etoiles.gif

 

 

 Toasts de foi gras et de saumon

  filet de sanglier roti aux champignons des bois

  salade et fromage

  baba au rhum

gâteau surprise

salade de fruits

 et qq chocolats pour terminer en douceur. 

  

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 17:09

Encore un conte qui m'a beaucoup marquée, car comme Epaminondas, je ne savais jamais comment il fallait m'y prendre pour bien faire et je faisais tout de travers... 

 

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Il y avait en Louisiane, en Amérique, une brave négresse qui n'avait qu'un fils. Comme elle était pauvre et n'avait pas grand'chose à lui laisser, elle voulut lui donner un beau grand nom. Elle l'appela Epaminondas, du nom d'un général grec de l'ancien temps, qui gagna deux célèbres batailles. Epaminondas grandit. Il avait un nom glorieux mais n'en était pas plus fier pour ça. Il avait l'habitude d'aller voir très souvent sa marraine. Elle l’aimait beaucoup et ne manquait jamais de lui donner quelque chose à chacune de ses visites.

Un jour, la marraine d’Epaminondas lui donna un beau morceau de gâteau.
- Ne le perds pas, dit-elle. Tiens-le bien serré.

- Sois tranquille! marraine, répondit Epaminondas. Il ferma le poing et serra si bien le gâteau, que, lorsqu’il arriva chez lui, il n'en restait plus qu'une poignée de miettes.
- Qu'est-ce que tu apportes là, Epaminondas ? demanda sa maman.- Du gâteau, maman, dit Epaminondas.

- Du gâteau! De ma vie!... Mais qu’as-tu fait du bon sens que je t'ai donné à ta naissance ? Quelle manière tu as de porter un gâteau ! La manière de porter un gâteau, c'est de l'envelopper proprement dans un papier fin, et de le mettre dans la coiffe de son chapeau, puis on met son chapeau sur sa tête, et on revient tranquillement à la maison. Tu comprends ?
- Oh oui, maman, dit Epaminondas.

Quelques jours plus tard, Epaminondas retourna chez sa marraine, et elle lui donna, cette fois une belle motte de beurre pour sa maman, du joli beurre bien frais.
Epaminondas l'enveloppa soigneusement dans un papier fin, le mit dans la coiffe de son chapeau, mit son chapeau sur sa tête, et revint tranquillement à la maison.

Hélas, c'était été et le soleil était chaud. Le beurre commença à fondre, et se mit à couler de tous les côtés! Lorsque Epaminondas arriva chez sa maman, le beurre n’était plus dans le chapeau, il était sur Epaminondas. La maman leva les bras au ciel et s’écria :
- De ma vie!... Epaminondas, qu'est-ce que tu apportes là ?
- Du beurre, maman, dit Epaminondas.
- Du beurre ?... dit sa maman. Epaminondas, qu'as-tu fait du bon sens que tu avais à ta naissance ?... Ce n'est pas la manière de porter du beurre! La manière de porter du beurre, c'est de l'envelopper avec des feuilles fraîches, bien serré et, le long du chemin, de le tremper dans le ruisseau et de le tremper encore, et encore, et puis après, on le prend dans ses mains et on l'apporte à la maison. Tu comprends ?
- Oh oui, maman, dit Epaminondas.

La semaine suivante, lorsque Epaminondas retourna chez sa marraine, elle lui donna un joli petit chien.
Epaminondas l'enveloppa dans des feuilles fraîches, bien serré, puis il le trempa dans le ruisseau, et il le trempa encore, et encore : et après il le prit dans ses mains pour l'apporter à la maison, mais quand il arriva le pauvre petit chien était presque mort. Sa maman le regarda et dit :

- De ma vie!... Epaminondas, qu'est-ce que tu apportes là ?
- Un petit chien, maman, dit Epaminondas.
- Un petit chien! Epaminondas, mais qu'as-tu fait du bon sens que je t'ai donné à ta naissance ?... Ce n'est pas la manière de porter un petit chien ! La manière de porter un petit chien, c'est de prendre une longue corde, d'en attacher un bout au cou du chien, de mettre le chien par terre, et de prendre l'autre bout de la corde, et on rentre à la maison en le tirant après soi, - comme ça. Tu comprends ?
- Oh, très bien, maman, dit Epaminondas.

Lorsqu’il revint chez sa marraine, elle lui donna un pain tout frais, un joli pain long à la croûte dorée.
Epaminondas prit une longue corde; il en attacha un bout autour du pain, puis il mit le pain par terre, prit l'autre bout de la corde, et revint à la maison en tirant le pain après soi - comme ça.

Quand il arriva, sa maman regarda la chose au bout de la corde, et dit :
- De ma vie!... Epaminondas, qu'est-ce que tu apportes là ?
- Un pain, maman, dit Epaminondas. C'est marraine qui me l'a donné.
- Un pain!... dit sa maman. Oh ! Epaminondas ! Mais tu n'as point de bon sens. Tu n'en as jamais eu, et tu n'en auras jamais point!... Tu n'iras plus chez ta marraine. C'est moi qui irai, et je ne t'expliquerai plus jamais rien.

Le lendemain, sa maman se prépara pour aller chez la marraine, et elle dit :
- Je vais te dire une chose, Epaminondas. Tu vois bien ces six petits pâtés que je viens tout juste de faire cuire ? Je les ai mis devant la porte pour les faire refroidir. Tu les protégeras du chien et du chat et, si tu as besoin de sortir, fais attention comment tu passes dessus, n'est-ce pas ?

- Oui, maman, dit Epaminondas.
La maman mit son bonnet et son châle et s'en alla chez la marraine.

Les six petits pâtés tout en rang refroidissaient sur le seuil de la porte.

Et comme Epaminondas voulait sortir, il fit bien attention comment il passait sur les pâtés.
- Un, deux, trois, quatre, cinq, six!... il mit son pied bien exactement au milieu de chacun d'eux!...

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Et savez-vous, ce qui arriva quand la maman rentra ?
Personne n'a jamais pu me le dire, mais vous pouvez peut-être le deviner... et je suppose qu'Epaminondas ne sut jamais le goût qu'avaient ces petits pâtés-là!
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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 08:55

peupa résister !!!

 

 

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 08:47

Chaque fois que j'entendais ce conte, je me disais, "pourvu qu'ils n'ouvrent pas !!!!" et chaque fois, ils ouvraient !!!! 

 

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Il était une fois une vieille chèvre qui avait sept chevreaux et les aimait comme chaque mère aime ses enfants. Un jour, elle voulut aller dans la forêt pour rapporter quelque chose à manger, elle les rassembla tous les sept et leur dit :
- Je dois aller dans la forêt, mes chers enfants. Faites attention au loup ! S'il arrivait à rentrer dans la maison, il vous mangerait tout crus. Ce bandit sait jouer la comédie, mais il a une voix rauque et des pattes noires, c'est ainsi que vous le reconnaîtrez. 
- Ne t'inquiète pas, maman, répondirent les chevreaux, nous ferons attention. Tu peux t'en aller sans crainte. 

Image 6 Mais les chevreaux reconnurent le loup à sa voix rude. 
- Nous ne t'ouvrirons pas, crièrent- ils. Tu n'es pas notre maman. Notre maman a une voix douce et agréable et ta voix est rauque. Tu es un loup ! 
Le loup partit chez le marchand et y acheta un grand morceau de craie. Il mangea la craie et sa voix devint plus douce. Il revint ensuite vers la petite maison, frappa et appela à nouveau :
- Ouvrez la porte, mes chers enfants, votre maman est de retour et vous a apporté pour chacun un petit quelque chose. 
Mais tout en parlant il posa sa patte noire sur la fenêtre ; les chevreaux l'aperçurent et crièrent :
- Nous ne t'ouvrirons pas ! Notre maman n'a pas les pattes noires comme toi. Tu es un loup ! 
Et le loup courut chez le boulanger et dit :
- Je me suis blessé à la patte, enduis-la-moi avec de la pâte. 
Le boulanger lui enduisit la patte et le loup courut encore chez le meunier. 
- Verse de la farine blanche sur ma patte ! commanda-t-il. 
- Le loup veut duper quelqu'un, pensa le meunier, et il fit des manières. Mais le loup dit : 
- Si tu ne le fais pas, je te mangerai. 
Le meunier eut peur et blanchit sa patte. Eh oui, les gens sont ainsi !
Pour la troisième fois le loup arriva à la porte de la petite maison, frappa et cria :
- Ouvrez la porte, mes chers petits, maman est de retour de la forêt et vous a apporté quelque chose. 
- Montre-nous ta patte d'abord, crièrent les chevreaux, que nous sachions si tu es vraiment notre maman. 
Le loup posa sa patte sur le rebord de la fenêtre, et lorsque les chevreaux virent qu'elle était blanche, ils crurent tout ce qu'il avait dit et ouvrirent la porte. Mais c'est un loup qui entra. 
Les chevreaux prirent peur et voulurent se cacher. L'un sauta sous la table, un autre dans le lit, le troisième dans le poêle, le quatrième dans la cuisine, le cinquième s'enferma dans l'armoire, le sixième se cacha sous le lavabo et le septième dans la pendule.

Image 8 Mais le loup les trouva et ne traîna pas : il avala les chevreaux, l'un après l'autre. Le seul qu'il ne trouva pas était celui caché dans la pendule. 

Lorsque le loup fut rassasié, il se retira, se coucha sur le pré vert et s'endormit. 
Peu de temps après, la vieille chèvre revint de la forêt. Ah, quel triste spectacle l'attendait à la maison ! La porte grande ouverte, la table, les chaises, les bancs renversés, le lavabo avait volé en éclats, la couverture et les oreillers du lit traînaient par terre. Elle chercha ses petits, mais en vain. Elle les appela par leur nom, l'un après l'autre, mais aucun ne répondit. C'est seulement lorsqu'elle prononça le nom du plus jeune qu'une petite voix fluette se fit entendre :
- Je suis là, maman, dans la pendule ! 
Elle l'aida à en sortir et le chevreau lui raconta que le loup était venu et qu'il avait mangé tous les autres chevreaux. Imaginez combien la vieille chèvre pleura ses petits ! 
Toute malheureuse, elle sortit de la petite maison et le chevreau courut derrière elle. Dans le pré, le loup était couché sous l'arbre et ronflait à en faire trembler les branches. La chèvre le regarda de près et observa que quelque chose bougeait et grouillait dans son gros ventre. 
- Mon Dieu, pensa-t-elle, et si mes pauvres petits que le loup a mangés au dîner, étaient encore en vie ? 
Le chevreau dut repartir à la maison pour rapporter des ciseaux, une aiguille et du fil. La chèvre cisailla le ventre du monstre, et aussitôt le premier chevreau sortit la tête ; elle continua et les six chevreaux en sortirent, l'un après l'autre, tous sains et saufs, car, dans sa hâte, le loup glouton les avaient avalés tout entiers. Quel bonheur ! Les chevreaux se blottirent contre leur chère maman, puis gambadèrent comme le tailleur à ses noces. Mais la vieille chèvre dit : 
- Allez, les enfants, apportez des pierres, aussi grosses que possible, nous les fourrerons dans le ventre de cette vilaine bête tant qu'elle est encore couchée et endormie. 
Et les sept chevreaux roulèrent les pierres et en farcirent le ventre du loup jusqu'à ce qu'il soit plein. La vieille chèvre le recousit vite, de sorte que le loup ne s'aperçut de rien et ne bougea même pas. 
Quand il se réveilla enfin, il se leva, et comme les pierres lui pesaient dans l'estomac, il eut très soif. Il voulut aller au puits pour boire, mais comme il se balançait en marchant, les pierres dans son ventre grondaient.

Image 4

Cela grogne, cela gronde, 
mon ventre tonne ! 
J'ai avalé sept chevreaux, 
n'était-ce rien qu'une illusion ?
Et de lourdes grosses pierres 
les remplacèrent.

Il alla jusqu'au puits, se pencha et but. Les lourdes pierres le tirèrent sous l'eau et le loup se noya lamentablement. Les sept chevreaux accoururent alors et se mirent à crier : 
- Le loup est mort, c'en est fini de lui !
Et ils se mirent à danser autour du puits et la vieille chèvre dansa avec eux.

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 08:05

On en tous envoyé une un jour ou l'autre... Je me revois m'appliquant pour écrire  les voeux à  mes parrains et marraines.

 

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