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Le Mont Darfer

Le Mont Darfer d'Ejiom Suel à lire sans modération.

En vente chez ediivre.com

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Le petit nouveau "Au bout du compte"

né le 24 janvier 2011

chez edilivre.com  

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 14:00

Je vous laisse plonger dans cette lumière hivernale...

 

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 13:39

Un texte tiré du blog de valerie Ferre... 

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Annales Akashiques canalisées par Jen Eramith Ma.

 (Traduction d’un inconnu, que je me suis permis de reprendre pour une meilleure lecture.)

A quelles énergies et expériences peut-on s'attendre en janvier 2011 ?

Il y a tellement de lumière disponible sur la planète Terre ce mois-ci, un sentiment de faire avancer les choses, celles-ci étant accessibles et disponibles pour travailler avec. C'est un mois où vous n'avez pas besoin de vous perdre dans le mystère des choses ou vous sentir dépassé. L'image donnée pour décrire ce que ce mois-ci peut être, c’est comme le surf sur les vagues de l'océan. Vous êtes l'internaute et cette énergie vous gonfle et vous lève.

Tout comme avec le sport du surf, de temps en temps vous pouvez être submergé. Vous pouvez être renversé et ballotté, mais ce mois-ci, il est + possible pour plusieurs d'entre vous d'atteindre un équilibre où vous pouvez être au-dessus des choses. Ce mois-ci, il est + possible de voir la grande image et faire avancer les choses, et où vous vous sentirez comme si votre vie est en mouvement dans la direction que vous voulez. Même quand les choses ne vont pas comme vous le voudriez, vous avez ce mois-ci + que d'habitude une plus grande capacité à vous orienter.

 Ce mois-ci, ne pas tolérer tout ce qui vous déresponsabilise. Ne pas accepter les choses qui vous submergent. Trouvez un moyen de passer au-dessus d'elles ou de sortir de la voie. Circulez, de manière différente car ce n'est pas un temps pour « se vautrer », ce n'est pas un temps pour se sentir paralysé. Si quelque chose ne fonctionne pas pour vous et vous ne pouvez pas trouver un moyen d'obtenir le dessus, s'en éloigner et tenter une nouvelle solution. Faites quelque chose de différent. Cherchez une solution.

Le sujet du mois est la lumière et la visibilité,  ne laissant pas  de place pour les secrets ou la tromperie. Cela signifie que vous êtes susceptible de voir de grands secrets être révélés ce mois-ci. Vous trouverez peut-être que des choses nouvelles apparaissent, révélant des secrets qui ont été longtemps gardés par différents groupes, organisations ou institutions. Soyez prêts à découvrir les scandales, sans basculer dans le drame et la peur des histoires révélées. Au lieu de cela, laissez-vous prendre par un sentiment de soulagement… la vérité est enfin à la lumière et vous pouvez  regarder et passer à autre chose. Ne pas s'embourber dans le drame. Ne vous embêtez pas avec des gens qui ressassent et alimentent les troubles. Ne vous embêtez pas avec les mensonges. Sortez dans la Lumière. Prenez les choses comme elles sont, trouvez un moyen de travailler et progresser avec elle

Que pouvons-nous faire pour travailler avec l'énergie de ce mois-ci ? 

Vous pouvez utiliser un mantra quand les choses sont difficiles ce mois-ci et vous débarrasser d’elles comme si  vous brossiez votre habit et essayez à nouveau. Lorsque vous tombez, lorsque vous faites une erreur, lorsque vous n'êtes pas sûr de ce qu'il faut faire, trouver un moyen de vous tenir debout, de récupérer, obtenir un nouvel équilibre et de recommencer.

 


Essayez à nouveau, est 

 le grand mantra pour ce mois-ci.  


Parce que tout comme le surf,  parfois vous tomberez. Il y aura toujours une autre vague. Il y a tellement d'énergie disponible ce mois-ci que vous n'avez pas besoin de vous inquiéter si vous avez manqué votre chance ou semblez à court de choix. Il y aura toujours une nouvelle façon d'accomplir ce que vous voulez vraiment. Ce mois-ci dans cette voie nouvelle, de nouvelles ressources, ou une approche nouvelle arrivera assez rapidement si vous vous tenez debout, vous relevez, vous secouez et trouvez un nouvel équilibre. Essayez à nouveau.

C'est peut-être la chose la plus importante que vous pouvez faire ce mois-ci en plus d'éviter le drame et la peur que vous pourriez rencontrer auprès d'autres personnes. Ne pas rester dans les énergies de conspirations ou de commérages. Au lieu de cela, l'étape vers la Lumière vous permettra de sentir qu’il se produit pour votre vie que de bonnes et belles choses. Mettez là votre attention, les autres choses se mettront en place éventuellement.

 Autre chose que les Gardiens souhaitent nous transmettre pour Janvier 2011?

C'est un moment très intense, mais aussi un temps de bel espoir sur la planète Terre. Vous avez tous de nombreux défis, mais chacun d'entre vous est plus fort que jamais. Chacun de vous a plus de ressources disponibles que vous n'avez jamais eu auparavant. Ne croyez pas que lorsque vous vous sentez submergés vous soyez réellement en échec. Le sentiment d'être dépassé est un signe que vous entrez dans quelque chose de grand, quelque chose de nouveau, et quelque chose que vous avez toujours voulu.

 

  

Ayez confiance en vous et tirez partie de vos ressources. Prenez  des moments de calme, à l'écoute de votre intuition. Tendez la main à vos amis et vos proches. Prenez soin de votre corps, utilisez  toutes vos ressources mises en place pour réussir.

Le 4 janvier apportera probablement pour beaucoup d'entre vous le sentiment d'un véritable défi. Ne vous laissez pas perturber, tomber ce jour-là et si cela arrivait, rien n’est perdu, vous n'avez qu'à choisir de vous relever et essayer de nouveau. Si vous prêtez attention le 4 Janvier, la plupart d'entre vous constatera que tous les défis venus à vous ce jour-là continueront à être un défi pour vous dans les mois à venir. Cette journée peut être l'occasion pour vous d'obtenir un aperçu de ce qui est à venir et commencer à obtenir une information sur ce défi. Vous n'aurez pas à relever le défi tout à fait le 4 Janvier, il s'agit plutôt d'une occasion d'essayer quelque chose et voir comment cela fonctionne et ensuite collecter des informations sur ce qui fonctionne ou pas. C'est une bonne façon d'utiliser le jour du 4 Janvier.

Ce mois-ci a, semble-t-il, principalement l'énergie douce, expansive, ondulante comme des vagues à surfer. Vous allez tous monter et descendre dans votre propre rythme... Alors prenez les ondes comme elles viennent

 

Ce message a été transmis depuis les Annales Akashiques par Jen Eramith Ma par des transformations Akashiques.

Il peut être partagé avec des personnes à condition que le contenu soit complet, l'ensemble du crédit est donné à l'auteur et il est distribué sans aucune compensation financière ou autre à quelqu'un d'autre que Jen Moffat Eramith et transformation Akashiques. S'il vous plaît, inclure ce message à toutes les redistributions


visitez www.akashictransformations.com pour obtenir des coordonnées. 

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 09:49

Piquées sur le net !

Humour !

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Rêve !

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Créativité

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Merveilleux

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 10:32

Une aventure que vont vivre des jeunes accompagnés par cinq adultes dont Alain et Annick Ramel. Cette dernière faisant partie de mes proches, je me suis proposée de vous relater leur séjour au fur et à mesure que m'arriveront les photos et compte-rendu... 

Alain, Directeur du centre de  Formation à la Sécurité Routière Sylvain ramel, a déjà fait le "voyage" il y a deux ans avec les mêmes accompagnateurs mais avec d'autres jeunes, issus de la même fondation "Les apprentis d'Auteuil" et faisant la même formation, un CAP mécanique dans une école de Grenoble. Le but du voyage est de réaliser avec les jeunes 3000 contrôles techniques à Porto Novo. Cette année, Annick  les accompagne en emportant avec elle 400 kilos de livres qu'elle a récupérés et qu'elle donnera aux enfants du "Foyer Don Bosco" où ils logeront et côtoieront les orphelins qui vivent à demeure dans cet établissement . 

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Lors du précédent séjour, les jeunes sous la responsabilité des éducateurs et d'Alain avait déjà organisé des contrôles sur les véhicules à deux roues en collaboration avec la police municipale.  

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 10:09

Un prénom très cher à moi...

 

Rémi vient du latin Rémigius ou Remidius qui veut dire remède... 

Il était le fils d'Emile de Laon

Il fut évêque de Reims à l'âge de 22 ans de (environ ) 459 à 533... soit  soixante-quatorze ans !!! 

Il baptisa le roi Clovis un 25 décembre  entre 496 et 506 avec 3000 de ses guerriers à Reims. D'où la tradition qui suivit des sacres des rois de France à Reims. 

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 16:13

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 09:15

Un texte trouvé sur le blog de Valerie Ferré, qui tombe à pique...

J'appelle ce genre de coïncidences ;  la synchronisation.

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«Le merveilleux est un besoin de l'âme humaine et ce que l'on appelle l'iréel est en vérité tout à fait réel... Plus réel que ce que nous avons l'habitude de considérer comme la réalité. 

Combien de personnes, si elles sont sincères,  doivent reconnaître que les contes de fées les plongent, pour un moment au moins, dans une sorte de ravissement.

Pourquoi ?
Parce que tout y est non seulement vivant,mais animé et doué de parole : les rochers, les fleurs, les arbres, les animaux… Et les forces de la nature y agissent avec intelligence.
Mais surtout au-delà de la naïveté apparente de ces contes, sont décrites des réalités de notre vie intérieure.
Lorsque dans certaines circonstances particulières, le subtil, le réel, le féérique font irruption dans notre vie, nous nous sentons comme un arbre qui, arraché jadis à sa terre et transplanté quelque part dans un milieu hostile, retrouverait soudain sa forêt natale où il peut à nouveau s’enraciner et revivre.»
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Ce texte est de Omraan Mikhaël Aïvanhov (1900-1986) maître spirituel français d'origine bulgare. Il arrive en france en 1937 où il donne l'essentiel de son enseignement.  

 « ce que je souhaite par cet enseignement, c’est vous donner des notions sur la vie, sur vous-même, comment vous êtes construits, quelles relations vous avez avec l’univers tout entier et quels échanges vous devez faire après entre vous et l’univers qui est la Vie ».

*l'image du haut de l'article est tiré du mur FB de fabrice Froidefond qui expose des merveilleuses photos, en l'ocurence celle du  jardin de l'australien Bruno Torfs…



 
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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 08:25

Le petit poucet

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 Il était une fois un bûcheron et  une bûcheronne qui avaient sept  enfants, tous garçons; l'aîné  n'avait que dix ans, et le plus  jeune n'en avait que sept.On  s'étonnera que le bûcheron ait eu  tant d'enfants en si peu de  temps ; mais c'est que sa femme  allait vite en besogne, et n'en  avait pas moins de deux à la fois.

 Ils étaient fort pauvres, et leurs  sept enfants les incommodaient  beaucoup, parce qu'aucun d'eux  ne pouvait encore gagner sa vie.  Ce qui les chagrinait encore,  c'est que le plus jeune était fort  délicat et ne disait mot : prenant  pour bêtise ce qui était une marque de la bonté de son esprit.

Il était fort petit, et, quand il vint au monde, il n'était guère plus gros que le pouce, ce qui fit qu'on l'appela le petit Poucet. Ce pauvre enfant était le souffre-douleur de la maison, et on lui donnait toujours tort. Cependant il était le plus fin et le plus avisé de tous ses frères, et, s'il parlait peu, il écoutait beaucoup. Il vint une année très fâcheuse, et la famine fut si grande que ces pauvres gens résolurent de se défaire de leurs enfants.

Un soir que ces enfants étaient couchés, et que le bûcheron était auprès du feu avec sa femme, il lui dit, le coeur serré de douleur :

" Tu vois bien que nous ne pouvons plus nourrir nos enfants; je ne saurais les voir mourir de faim devant mes yeux, et je suis résolu de les mener perdre demain au bois, ce qui sera bien aisé, car, tandis qu'ils s'amuseront à fagoter, nous n'avons qu'à nous enfuir sans qu'ils nous voient.

- Ah! s'écria la bûcheronne, pourrais-tu toi-même mener perdre tes enfants ? "

Son mari avait beau lui représenter leur grande pauvreté, elle ne pouvait y consentir; elle était pauvre, mais elle était leur mère. Cependant, ayant considéré quelle douleur ce lui serait de les voir mourir de faim, elle y consentit, et alla se coucher en pleurant. Le petit Poucet ouït tout ce qu'ils dirent, car ayant entendu, de dedans son lit, qu'ils parlaient d'affaires, il s'était levé doucement et s'était glissé sous l'escabelle de son père, pour les écouter sans être vu. Il alla se recoucher et ne dormit point du reste de la nuit, songeant à ce qu'il avait à faire.

Il se leva de bon matin, et alla au bord d'un ruisseau, où il emplit ses poches de petitsImage 7 cailloux blancs, et ensuite revint à la maison. On partit, et le petit Poucet ne découvrit rien de tout ce qu'il savait à ses frères. Ils allèrent dans une forêt fort épaisse, où à dix pas de distance, on ne se voyait pas l'un l'autre. Le bûcheron se mit à couper du bois, et ses enfants à ramasser des broutilles pour faire des fagots. Le père et la mère, les voyant occupés à travailler, s'éloignèrent d'eux insensiblement, et puis s'enfuirent tout à coup par un petit sentier détourné.

Lorsque ces enfants se virent seuls, ils se mirent à crier et à pleurer de toute leur force.

Le petit Poucet les laissait crier, sachant bien par où il reviendrait à la maison, car en marchant il avait laissé tomber le long du chemin les petits cailloux blancs qu'il avait dans ses poches. Il leur dit donc :

" Ne craignez point, mes frères; mon père et ma mère nous ont laissés ici, mais je vous ramènerai bien au logis: suivez-moi seulement. "

Ils le suivirent, et il les mena jusqu'à leur maison, par le même chemin qu'ils étaient venus dans la forêt. Ils n'osèrent d'abord entrer, mais ils se mirent tous contre la porte, pour écouter ce que disaient leur père et leur mère.

Dans le moment que le bûcheron et la bûcheronne arrivèrent chez eux, le seigneur du village leur envoya dix écus, qu'il leur devait il y avait longtemps, et dont ils n'espéraient plus rien.

Cela leur redonna la vie, car les pauvres gens mouraient de faim. Le bûcheron envoya sur l'heure sa femme à la boucherie. Comme il y avait longtemps qu'elle n'avait mangé, elle acheta trois fois plus de viande qu'il n'en fallait pour le souper de deux personnes. Lorsqu'ils furent rassasiés, la bûcheronne dit :

" Hélas ! où sont maintenant nos pauvres enfants ? Ils feraient bonne chère de ce qui nous reste là. Mais aussi, Guillaume, c'est toi qui les as voulu perdre ; j'avais bien dit que nous nous en repentirions. Que font-ils maintenant dans cette forêt ? Hélas! mon Dieu, les loups les ont peut-être déjà mangés! Tu es bien inhumain d'avoir perdu ainsi tes enfants ! "

Le bûcheron s'impatienta à la fin ; car elle redit plus de vingt fois qu'ils s'en repentiraient, et qu'elle l'avait bien dit. Il la menaça de la battre si elle ne se taisait.

Ce n'est pas que le bûcheron ne fût peut-être encore plus fâché que sa femme, mais c'est qu'elle lui rompait la tête, et qu'il était de l'humeur de beaucoup d'autres gens, qui aiment fort les femmes qui disent bien, mais qui trouvent très importunes celles qui ont toujours bien dit. La bûcheronne était tout en pleurs :

" Hélas! où sont maintenant mes enfants, mes pauvres enfants! "

Elle le dit une fois si haut, que les enfants, qui étaient à la porte, l'ayant entendue, se mirent à crier tous ensemble:


" Nous voilà! nous voilà! "

Elle courut vite leur ouvrir la porte, et leur dit en les embrassant :

" Que je suis aise de vous revoir, mes chers enfants ! Vous êtes bien las, et vous avez bien faim ; et toi, Pierrot, comme te voilà crotté, viens que je te débarbouille."

Ce Pierrot était son fils aîné, qu'elle aimait plus que tous les autres, parce qu'il était un peu rousseau, et qu'elle était un peu rousse. Ils se mirent à table, et mangèrent d'un appétit qui faisait plaisir au père et à la mère, à qui ils racontaient la peur qu'ils avaient eue dans la forêt, en parlant presque toujours tous ensemble. Ces bonnes gens étaient ravis de revoir leurs enfants avec eux, et cette joie dura tant que les dix écus durèrent.Le Petit Poucet. Il mangerent d un appetit qui faisait plai

Mais, lorsque l'argent fut dépensé, ils retombèrent dans leur premier chagrin, et résolurent de les perdre encore ; et, pour ne pas manquer leur coup, de les mener bien plus loin que la première fois. Ils ne purent parler de cela si secrètement qu'ils ne fussent entendus par le petit Poucet, qui fit son compte de sortir d'affaire comme il avait déjà fait ; mais, quoiqu'il se fût levé de grand matin pour aller ramasser de petits cailloux, il ne put en venir à bout, car il trouva la porte de la maison fermée à double tour.

Il ne savait que faire, lorsque, la bûcheronne leur ayant donné à chacun un morceau de pain pour leur déjeuner, il songea qu'il pourrait se servir de son pain au lieu de cailloux, en rejetant par miettes le long des chemins où ils passeraient: il le serra donc dans sa poche.

Le père et la mère les menèrent dans l'endroit de la forêt le plus épais et le plus obscur; et, dès qu'ils y furent, ils gagnèrent un faux-fuyant, et les laissèrent là.

Le petit Poucet ne s'en chagrina pas beaucoup, parce qu'il croyait retrouver aisément son chemin, par le moyen de son pain qu'il avait semé partout où il avait passé ; mais il fut bien surpris lorsqu'il ne put en retrouver une seule miette; les oiseaux étaient venus qui avaient tout mangé.

Les voilà donc bien affligés ; car, plus ils marchaient, plus ils s'égaraient et s'enfonçaient dans la forêt.

La nuit vint, et il s'éleva un grand vent qui leur faisait des peurs épouvantables. Ils croyaient n'entendre de tous côtés que les hurlements de loups qui venaient à eux pour les manger. Ils n'osaient presque se parler, ni tourner la tête. Il survint une grosse pluie, qui les perça jusqu'aux os ; ils glissaient à chaque pas, et tombaient dans la boue, d'où ils se relevaient tout crottés, ne sachant que faire de leurs mains.

Le petit Poucet grimpa au haut d'un arbre, pour voir s'il ne découvrirait rien ; ayant tourné la tête de tous côtés, il vit une petite lueur comme d'une chandelle, mais qui était bien loin, par delà la forêt. Il descendit de l'arbre, et lorsqu'il fut à terre, il ne vit plus rien: cela le désola. Cependant, ayant marché quelque temps avec ses frères, du côté qu'il avait vu la lumière, il la revit en sortant du bois. Ils arrivèrent enfin à la maison où était cette chandelle, non sans bien des frayeurs : car souvent ils la perdaient de vue; ce qui leur arrivait toutes les fois qu'ils descendaient dans quelque fond.

Ils heurtèrent à la porte, et une bonne femme vint leur ouvrir. Elle leur demanda ce

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 qu'ils voulaient. Le petit Poucet lui dit qu'ils étaient de pauvres enfants qui s'étaient perdus dans la forêt, et qui demandaient à coucher par charité. Cette femme, les voyant tous si jolis, se mit à pleurer, et leur dit :

" Hélas ! mes pauvres enfants, où êtes-vous venus ? Savez-vous bien que c'est ici la maison d'un Ogre qui mange les petits enfants ?

- Hélas ! madame, lui répondit le petit Poucet, qui tremblait de toute sa force, aussi bien que ses frères, que ferons-nous ? Il est bien sûr que les loups de la forêt ne manqueront pas de nous manger cette nuit si vous ne voulez pas nous retirer chez vous, et cela étant, nous aimons mieux que ce soit Monsieur qui nous mange ; peut-être qu'il aura pitié de nous si vous voulez bien l'en prier."

La femme de l'Ogre, qui crut qu'elle pourrait les cacher à son mari j usqu'au lendemain matin, les laissa entrer, et les mena se chauffer auprès d'un bon feu ; car il y avait un mouton tout entier à la broche, pour le souper de l'Ogre.

Comme ils commençaient à se chauffer, ils entendirent heurter trois ou quatre grands coups à la porte : c'était l'Ogre qui revenait. Aussitôt sa femme les fit cacher sous le lit, et alla ouvrir la porte. L'Ogre demanda d'abord si le souper était prêt, et si on avait tiré du vin, et aussitôt se mit à table. Le mouton était encore tout sanglant, mais il ne lui en sembla que meilleur. Il flairait à droite et à gauche, disant qu'il sentait la chair fraîche.

" Il faut, lui dit sa femme, que ce soit ce veau que je viens d'habiller*, que vous sentez.

- Je sens la chair fraiche, te dis-je encore une fois, reprit l'Ogre, en regardant sa femme de travers, et il y a ici quelque chose que je n'entends pas. "

En disant ces mots, il se leva de table, et alla droit au lit.

Le Petit Poucet. Il les tira de dessous le lit l un apres l" Ah! dit-il, voilà donc comme tu veux me tromper, maudite femme! Je ne sais à quoi il tient que je ne te mange aussi : bien t'en prend d'être une vieille bête. Voilà du gibier qui me vient bien à propos pour traiter trois ogres de mes amis, qui doivent me venir voir ces jours-ci. "Il les tira de dessous le lit, l'un après l'autre. Ces pauvres enfants se mirent à genoux, en lui demandant pardon; mais ils avaient affaire au plus cruel de tous les ogres, qui, bien loin d'avoir de la pitié, les dévorait déjà des yeux, et disait à sa femme que ce seraient là de friands morceaux, lorsqu'elle leur aurait fait une bonne sauce. Il alla prendre un grand couteau ; et en approchant de ces pauvres enfants, il l'aiguisait sur une longue pierre, qu'il tenait à sa main gauche. Il en avait déjà empoigné un, lorsque sa femme lui dit :

" Que voulez-vous faire à l'heure qu'il est ? n'aurez-vous pas assez de temps demain ?

- Tais-toi, reprit l'Ogre, ils en seront plus mortifiés.

- Mais vous avez encore là tant de viande, reprit sa femme : voilà un veau, deux moutons et la moitié d'un cochon !

- Tu as raison, dit l'Ogre : donne-leur bien à souper afin qu'ils ne maigrissent pas, et va les mener coucher. "

La bonne femme fut ravie de joie, et leur porta bien à souper; mais ils ne purent manger, tant ils étaient saisis de peur. Pour l'Ogre, il se remit à boire, ravi d'avoir de quoi si bien régaler ses amis. Il but une douzaine de coups de plus qu'à l'ordinaire : ce qui lui donna un peu dans la tête, et l'obligea de s'aller coucher.

L'Ogre avait sept filles, qui n'étaient encore que des enfants. Ces petites ogresses avaient toutes le teint fort beau, parce qu'elles mangeaient de la chair fraîche, comme leur père ; mais elles avaient de petits yeux gris et tout ronds, le nez crochu, et une fort grande bouche, avec de longues dents fort aiguës et fort éloignées l'une de l'autre. Elles n'étaient pas encore fort méchantes; mais elles promettaient beaucoup, car elles mordaient déjà les petits enfants pour en sucer le sang.

On les avait fait coucher de bonne heure, et elles étaient toutes sept dans un grand lit, ayant chacune une couronne d'or sur la tête. Il y avait dans la même chambre un autre lit de la même grandeur: ce fut dans ce lit que la femme de l'Ogre mit coucher les sept petits garçons; après quoi, elle s'alla coucher auprès de son mari.

Le petit Poucet, qui avait remarqué que les filles de l'Ogre avaient des couronnes d'or sur la tête, et qui craignait qu'il ne prît à l'Ogre quelques remords de ne les avoir pas égorgés dès le soir même, se leva vers le milieu de la nuit, et prenant les bonnets de ses frères et le sien, il alla tout doucement les mettre sur la tête des sept filles de l'Ogre, après leur avoir ôté leurs couronnes d'or, qu'il mit sur la tête de ses frères, et sur la sienne afin que l'Ogre les prît pour ses filles, et ses filles pour les garçons qu'il voulait égorger.

La chose réussit comme il l'avait pensé ; car l'Ogre, s'étant éveillé sur le minuit, eut regret d'avoir différé au lendemain ce qu'il pouvait exécuter la veille. Il se jeta donc brusquement hors du lit, et, prenant son grand couteau:

" Allons voir, dit-il, comment se portent nos petits drôles; n'en faisons pas à deux fois. "

Il monta donc à tâtons à la chambre de ses filles, et s'approcha du lit où étaient les petits garçons, qui dormaient tous, excepté le petit Poucet, qui eut bien peur lorsqu'il sentit la main de l'Ogre qui lui tâtait la tête, comme il avait tâté celles de tous ses frères. L'Ogre, qui sentit les couronnes d'or :

" Vraiment, dit- il, j'allais faire là un bel ouvrage; je vois bien que je bus trop hier au soir. "

Il alla ensuite au lit de ses filles, où ayant senti les petits bonnets des garçons:

" Ah ! les voilà, dit-il, nos gaillards ; travaillons hardiment. "Le Petit Poucet. En disant ces mots, il coupa, sans balance

En disant ces mots, il coupa, sans balancer, la gorge à ses sept filles. Fort content de cette expédition, il alla se recoucher auprès de sa femme. Aussitôt que le petit Poucet entendit ronfler l'Ogre, il réveilla ses frères, et leur dit de s'habiller promptement et de le suivre. Ils descendirent doucement dans le jardin et sautèrent par-dessus les murailles. Ils coururent presque toute la nuit, toujours en tremblant, et sans savoir où ils allaient.

L'Ogre, s'étant éveillé, dit à sa femme :

" Va-t'en là-haut habiller ces petits drôles d'hier au soir. "

L'Ogresse fut fort étonnée de la bonté de son mari, ne se doutant point de la manière qu'il entendait qu'elle les habillât, et croyant qu'il lui ordonnait de les aller vêtir, elle monta en haut, où elle fut bien surprise, lorsqu'elle aperçut ses sept filles égorgées et nageant dans leur sang. Elle commença par s'évanouir, car c'est le premier expédient que trouvent presque toutes les femmes en pareilles rencontres.

L'Ogre, craignant que sa femme ne fût trop longtemps à faire la besogne dont il l'avait chargée, monta en haut pour lui aider. Il ne fut pas moins étonné que sa femme lorsqu'il vit cet affreux spectacle.

"Ah ! qu'ai-je fait là ? s'écria-t-il. Ils me le payeront, les malheureux, et tout à l'heure. "

Il jeta aussitôt une potée d'eau dans le nez de sa femme ; et, l'ayant fait revenir:

" Donne-moi vite mes bottes de sept lieues, lui dit-il, afin que j'aille les attraper. "

Il se mit en campagne, et après avoir couru bien loin de tous les côtés, enfin il entra dans le chemin où marchaient ces pauvres enfants, qui n'étaient plus qu'à cent pas du logis de leur père. Ils virent l'Ogre qui allait de montagne en montagne, et qui traversait des rivières aussi aisément qu'il aurait fait le moindre ruisseau.

Le petit Poucet qui vit un rocher creux proche le lieu où ils étaient, y fit cacher ses six frères et s'y fourra aussi, regardant toujours ce que l' Ogre deviendrait. L'Ogre, qui se trouvait fort las du long chemin qu'il avait fait inutilement (car les bottes de sept lieues fatiguent fort leur homme), voulut se reposer; et, par hasard, il alla s'asseoir sur la roche où les petits garçons s'étaient cachés. Comme il n'en pouvait plus de fatigue, il s'endormit après s'être reposé quelque temps, et vint à ronfler si effroyablement, que les pauvres enfants n'eurent pas moins de peur que quand il tenait son grand couteau pour leur couper la gorge.

Le petit Poucet en eut moins de peur, et dit à ses frères de s'enfuir promptement à la maison pendant que l'Ogre dormait bien fort, et qu'ils ne se missent point en peine de lui. Ils crurent son conseil, et gagnèrent vite la maison.

Image 5 Le petit Poucet, s'étant approché de l'Ogre, lui tira doucement ses bottes, et les mit aussitôt. Les bottes étaient fort grandes et fort larges ; mais, comme elles étaient fées, elles avaient le don de s'agrandir et de se rapetisser selon la jambe de celui qui les chaussait; de sorte qu'elles se trouvèrent aussi justes à ses pieds et à ses jambes que si elles eussent été faites pour lui. Il alla droit à la maison de l'Ogre, où il trouva sa femme qui pleurait auprès de ses filles égorgées.

" Votre mari, lui dit le petit Poucet, est en grand danger; car il a été pris par une troupe de voleurs, qui ont juré de le tuer s'il ne leur donne tout son or et tout son argent. Dans le moment qu'ils lui tenaient le poignard sur la gorge, il m'a aperçu et m'a prié de vous venir avertir de l'état où il est, et de vous dire de me donner tout ce qu'il a de vaillant, sans en rien retenir, parce qu'autrement ils le tueront sans miséricorde. Comme la chose presse beaucoup, il a voulu que je prisse ses bottes de sept lieues que voilà, pour faire diligence, et aussi afin que vous ne croyiez pas que je sois un affronteur. "

La bonne femme, fort effrayée, lui donna aussitôt tout ce qu'elle avait; car cet Ogre ne laissait pas d'être fort bon mari, quoiqu'il mangeât les petits enfants.

Le petit Poucet, étant donc chargé de toutes les richesses de l'Ogre, s'en revint au logis de son père, où il fut reçu avec bien de la joie. Il y a bien des gens qui ne demeurent pas d'accord de cette dernière circonstance, et qui prétendent que le petit Poucet n'a jamais fait ce vol à l'Ogre; qu'à la vérité il n'avait pas fait conscience de lui prendre ses bottes de sept lieues, parce qu'il ne s'en servait que pour courir après les petits enfants. Ces gens là assurent le savoir de bonne part, et même pour avoir bu et mangé dans la maison du bûcheron.

Image 6

Ils assurent que lorsque le petit Poucet eut chaussé les bottes de l'Ogre, il s'en alla à la cour, où il savait qu'on était fort en peine d'une armée qui était à deux cents lieues de là, et du succès d'une bataille qu'on avait donnée. Il alla, disent-ils, trouver le roi et lui dit que, s'il le souhaitait il lui rapporterait des nouvelles de l'armée avant la fin du jour. Le roi lui promit une grosse somme d'argent s'il en venait à bout.

Le petit Poucet rapporta des nouvelles, dès le soir même; et cette première course l'ayant fait connaître, il gagnait tout ce qu'il voulait; car le roi le payait parfaitement bien pour porter ses ordres à l'armée ; et une infinité de demoiselles lui donnaient tout ce qu'il voulait, pour avoir des nouvelles de leurs fiancés et ce fut là son plus grand gain.

Il se trouvait quelques femmes qui le chargeaient de lettres pour leurs maris; mais elles le payaient si mal, et cela allait à si peu de chose qu'il ne daignait mettre en ligne de compte ce qu'il gagnait de ce côté-là. Après avoir fait pendant quelque temps le métier de courrier, et y avoir amassé beaucoup de biens, il revint chez son père, où il n'est pas possible d'imaginer la joie qu'on eut de le revoir. Il mit toute sa famille à son aise. Il acheta des offices de nouvelle création pour son père et pour ses frères ; et par là il les établit tous, et fit parfaitement bien sa cour en même temps.

MORALITE

On ne s'afflige point d'avoir beaucoup d'enfants, 
Quand ils sont tous beaux, bien faits et bien grands, 
Et d'un extérieur qui brille; 
Mais si l'un d'eux est faible, ou ne dit mot, 
On le méprise, on le raille, on le pille : 
Quelquefois, cependant, c'est ce petit marmot
Qui fera le bonheur de toute la famille.

Le Petit Poucet. Tu vois bien que nous ne pouvons plus nour  Le Petit Poucet. Il avait laisse tomber le long du chemin l  Le Petit Poucet. Le Petit Poucet alla au bord d un ruisseau  Le Petit Poucet. Lorsque les enfants se virent seuls, ils s  Le Petit Poucet. Une bonne femme vint leur ouvrir  le petit poucet l ogre et sa femme (le Petit Poucet)  Le Petit Poucet. Le Petit Poucet, s etant approche de l Ogr />  

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 09:52

J'ai vraiment des amies formidables !

Surtout celle-là ... Elle se reconnaîtra. 

C'est elle qui m'a envoyé cette "astuce " que je vous partage et en plus, c'est bon pour la planète ! On ne jette pas on ré-utilise !!! 

 

Image 6-copie-4
 Ré-utilisez les bouchons de bouteilles  plastiques !! !

 Une idée innovatrice !

 Comment sceller un sac plastique ,    pratiquement sous vide ???

 


Image-4-copie-4.png


Découper une bouteille plastique en gardant le cou comme sur la photo. 

 

 

 

 

Image-5-copie-4.png 

      Insérer le sac  plastique à travers  le cou et  refermer le  bouchon par-  dessus ! 

 

 

 

 

La bouteille est faite pour être hermetique, votre sac le sera aussi !

Une bonne idée à partager avec tous vos amis !!!

Et pourquoi ne pas proposer l'inventeur pour le Prix Nobel de la récup ???

Vous en pensez quoi, vous ??? 


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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 11:24

Petit Montage fait par une Aoussewouaffe ! 

epuisement-d--etr-ejectes-de-nous-meme-.jpg

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